L’image de ce porte-conteneurs bloquant le canal de Suez et paralysant 10% du transit mondial nous rappelle la matérialité de notre économie. Derrière les écrans d’ordinateur, les échanges virtuels d’information, est née l’illusion qu’une économie de services, aseptisée, sans impact sur l’environnement, était possible. Un simple clic et l’objet est livré le lendemain…
Tout semble si simple, si propre, si immédiat. Les objets sont devenus si interchangeables, si éphémères… Nous avons presque oublié qu’il fallait des usines pour fabriquer les objets que nous achetons en ligne, que ces usines ont été construites loin de nos pays européens, et qu’il fallait du temps et de l’énergie pour acheminer tous ces objets.
Si nous voulons répondre aux défis environnementaux commençons par interroger nos modes de fonctionnement en posant quelques questions simples mais fondamentales : Quel est le sens de ce que je fais ? Quel est mon impact ? Puis-je faire différemment ? Consommateurs, responsables politiques ou dirigeants d’entreprise, nous sommes tous concernés.

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